Respire, libère : le bâillement et ses super pouvoirs

par | Bien dans ton corps, Yoga

Aujourd’hui, j’avais envie de te parler de quelque chose qui me tient à coeur : le bâillement. Ouais, tu sais, ce truc qu’on fait tous et qu’on sous-estime complètement. On a tendance à voir le bâillement comme le signe d’en ennui profond ou d’une fatigue importante. Mais bâiller, est bien plus que ça ! C’est plutôt un « merci » silencieux (ou pas hein) que ton corps t’envoie.

Prépare-toi à découvrir pourquoi bailler est bien plus qu’un signe de désintérêt ou de manque de sommeil.

Le bâillement, un éloge du relâchement

Dans mes cours de yoga, je suis souvent témoin d’un phénomène intéressant : le bâillement. Au premier abord, certains élèves semblent un peu gênés, comme s’ils venaient de commettre un crime de lèse-majesté contre la sérénité du tapis. Mais quand je vois quelqu’un bâiller, je ne vois pas l’ennui ou la somnolence, je vois un élève qui se permet d’être pleinement présent, de s’abandonner à l’instant.

Plutôt que de voir le bâillement comme une manifestation d’ennui, je le considère comme un gage de confiance. C’est comme si le corps disait merci, une reconnaissance silencieuse.

C’est une manière pour lui de dire : « Merci de me guider dans cet état de relâchement, merci de créer un espace où je peux être moi-même sans jugement. »

Après, c’est vrai que c’est assez communicatif non ? Le bâillement est également un signe de synchronisation sociale. Quand on voit quelqu’un bâiller, on a tendance à le faire nous-mêmes.

Le rôle libérateur du bâillement

Des recherches menées par la revue Frontiers in Neurology (2010) suggèrent que le bâillement est associé à une activation du système parasympathique, la branche du système nerveux autonome responsable de la relaxation et de la récupération. Ainsi, plutôt que d’être simplement un signe de somnolence, bâiller pourrait indiquer un passage du corps vers un état de repos et de récupération.

Selon une autre étude publiée de 2013, le bâillement pourrait être un mécanisme physiologique de régulation thermique du cerveau. En d’autres termes, il aiderait à refroidir le cerveau pour optimiser son fonctionnement, ce qui suggère que bâiller est une réaction complexe et utile au niveau neurophysiologique.

Le bâillement, émonctoire émotionnel

C’est là que cela devient carrément intéressant. En naturopathie, on aime bien parler d’émonctoire (de portes de sortie des toxines), ici on peut considérer que le bâillement est un « émonctoire » émotionnel, c’est un signe de nettoyage. C’est un mécanisme naturel qui permet à notre corps de se relaxer et de se libérer des tensions. Quand on bâille, on prend une grande inspiration, puis on expire en étirant les muscles de la bouche, du visage et du cou. Cela permet de stimuler la circulation sanguine et de relâcher les muscles, en plus de stimuler le flux artériel et de conduire du sang plus frais au cerveau.

Le bâillement, une libération des blocages

En médecine traditionnelle chinoise et dans la philosophie yogique, le corps est considéré comme un système interconnecté, un « tout ». Le bâillement est dans cet angle considéré comme une libération d’énergie stagnante ou de blocages, favorisant ainsi le flux libre du « prana » ou de l’énergie vitale dans ton corps.

Bien que ces idées ne soient pas toute validées par des études, elles sont éprouvées depuis des millénaires, et surtout elles offrent une perspective intéressante sur le bâillement comme un réel soin.

Le bâillement, un nouveau réflexe inconscient

Dernier exemple, si je devais encore te démontrer le super-pouvoir du bâillement. Histoire vécue donc avec une élève de mes cours de yoga : elle se promène dans un magasin, concentrée sur ses courses, quand soudain, un gros bâillement la surprend. Elle se demande pourquoi elle bâille alors qu’elle est en plein monop’ bondé. Et là, elle entend ma voix ! Je suis juste derrière elle.

Dans certains de mes cours de yogathérapie orientés « lâcher prise », on pratique des postures et des respirations pour générer des bâillements pendant une demi-heure (et parfois plus). On en ressort « tout neufs ».

À force de participer à mes cours de yoga, cette élève a développé un réflexe inconscient. Quand elle m’entend, son cerveau, associant ma voix à la détente et au relâchement vécus pendant les cours de yoga, active instinctivement le mécanisme du bâillement. C’est un peu comme si son cerveau disait : « Ah, je connais ce son, c’est l’heure de se détendre ».

C’est une belle illustration du pouvoir de l’esprit sur le corps, montrant comment des expériences positives répétées peuvent recâbler le cerveau créer de nouvelles connexions mentales profondes. Les enseignements et les pratiques de bien-être vont bien au-delà de l’espace physique du cours et s’intègrent dans la vie quotidienne de manière profonde et délicate, créant ainsi une harmonie entre le mental et le corporel.

Le bâillement, ce n’est pas un signe de faiblesse, c’est un super pouvoir sous utilisé !

Le bâillement devient ainsi un « hummmmmm » silencieux que ton corps t’envoie, une manière de te dire : « On est bien là, continuons ce voyage ensemble. »

Et que la force du bâillement soit avec toi !

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